[Le livre n'est pas encore traduit en Français]
Gladwell's fourth book comprises various contributions to the New Yorker and makes for an intriguing and often hilarious look at the hidden extraordinary. He wonders what... hair dye tell[s] us about twentieth century history, and observes firsthand dog whisperer Cesar Millan's uncanny ability to understand and be understood by his pack. Gladwell pulls double duty as author and narrator; while his delivery isn't the most dramatic or commanding, the material is frequently astonishing, and his reading is clear, heartfelt, and makes for genuinely pleasurable listening.
En résumé, ce quatrième (et dernier) livre de Gladwell est un recueil des contributions de l'auteur au journal le New Yorker durant ces 15 dernières années. Cela en fait un regard fascinant et souvent hilarant à l'extraordinaire caché de ces dernières années.
Avis:
** Le livre se compose de dix-neuf des meilleurs essais de l'auteur, dont les sujets vont de la contraception, au Ketchup, en passant par l'éducation. Comme toujours lorsqu'un livre compile une série d'articles, certains sont meilleurs que d'autres et les articles manquent parfois de liants les uns avec les autres même si l'auteur les a classifiés en trois grandes parties: 1- Les obssessifs, les pionniers et autres variétés de petits génies ; 2- Théories, prévisions et diagnostics ; 3- Personnalité, caractère et intelligence.
** La première partie regroupe des anecdotes sur les pitchmans (vendeurs de rue), le ketchup, des stratégies d'investissement particulières, du colorant pour les cheveux, la pilule contraceptive et l'homme qui parlait aux chiens. Les deux dernières sont les plus intéressantes, mais de manière générale cette partie n'est pas la meilleure du livre manquant surtout de vraies leçons à tirer des anecdotes.
** La deuxième partie est beaucoup plus intéressante, notamment lorsque Malcolm explique la différence entre mistery et puzzle (mystère où le nombre d'information est très important et il faut donc aujourd'hui le trier ; alors qu'avant l'information était plus difficile à avoir et il fallait s'efforcer de les récupérer pour assembler le puzzle) à travers l'anecdotes du scandale d'Enron. Aussi intéressante est l'anecdote des sans-abris où il explique que ce problème de société est plus compliqué (et revient surtout plus cher) à s'occuper au jour le jour qu'à résoudre ! Il explique aussi que pour résoudre le problème, il faut s'occuper des cas de sans-abris les plus durs: les cas chroniques, alcooliques, drogués, etc .... avant de pouvoir résoudre le problème dans son ensemble. Il explique aussi à travers d'autres anecdotes la différence entre paniquer/panick (principalement dû au manque d'expérience) et caler/chock (blocage complet des capacités malgré l'expérience acquise, cas assez fréquent dans le sport de haut niveau où certains sportifs peuvent complétement perdre leurs moyens aux moments les plus critiques!).
** La dernière partie a quelques anecdotes intéressantes, mais qui se rapprochent de certaines idées déjà évoquées dans les livres précédents de Malcolm (notamment Blink) et en ce sens ne sont donc pas très innovantes. A noter celle sur le mythe du talent (investissement à outrance sur les talents en leur donnant une autonomie et un pouvoir presque absolu, les rendant finalement incontrolables, car ne travaillant pas pour l'organisation mais "au-delà" de celle-ci) mise en place à Enron et McKinsey et précipitant la chute du premier !
Extraits:
** Concernant l'histoire de la pilule: "But it is impossible to read it without being struck by the consequences of John Rock's desire to please his Church (that he will quit at the end!). In the past forty years, millions of women around the world have been given the Pill in such a way as to maximize their pain and suffering. And to what end ? To pretend that the Pill was no more than a pharmaceutical version of the rhythm method ?" - p114
** "But the prosecutor was wrong. Enron wasn't really a puzzle. It was a mistery." - p151 (sous entendu tous les éléments d'information étaient disponible pour voir que les résultats de la compagnie n'étaient pas aussi bon que prévus, mais ils étaient cachés au milieu d'une foule d'autres éléments!).
** La première partie regroupe des anecdotes sur les pitchmans (vendeurs de rue), le ketchup, des stratégies d'investissement particulières, du colorant pour les cheveux, la pilule contraceptive et l'homme qui parlait aux chiens. Les deux dernières sont les plus intéressantes, mais de manière générale cette partie n'est pas la meilleure du livre manquant surtout de vraies leçons à tirer des anecdotes.
** La deuxième partie est beaucoup plus intéressante, notamment lorsque Malcolm explique la différence entre mistery et puzzle (mystère où le nombre d'information est très important et il faut donc aujourd'hui le trier ; alors qu'avant l'information était plus difficile à avoir et il fallait s'efforcer de les récupérer pour assembler le puzzle) à travers l'anecdotes du scandale d'Enron. Aussi intéressante est l'anecdote des sans-abris où il explique que ce problème de société est plus compliqué (et revient surtout plus cher) à s'occuper au jour le jour qu'à résoudre ! Il explique aussi que pour résoudre le problème, il faut s'occuper des cas de sans-abris les plus durs: les cas chroniques, alcooliques, drogués, etc .... avant de pouvoir résoudre le problème dans son ensemble. Il explique aussi à travers d'autres anecdotes la différence entre paniquer/panick (principalement dû au manque d'expérience) et caler/chock (blocage complet des capacités malgré l'expérience acquise, cas assez fréquent dans le sport de haut niveau où certains sportifs peuvent complétement perdre leurs moyens aux moments les plus critiques!).
** La dernière partie a quelques anecdotes intéressantes, mais qui se rapprochent de certaines idées déjà évoquées dans les livres précédents de Malcolm (notamment Blink) et en ce sens ne sont donc pas très innovantes. A noter celle sur le mythe du talent (investissement à outrance sur les talents en leur donnant une autonomie et un pouvoir presque absolu, les rendant finalement incontrolables, car ne travaillant pas pour l'organisation mais "au-delà" de celle-ci) mise en place à Enron et McKinsey et précipitant la chute du premier !
Extraits:
** Concernant l'histoire de la pilule: "But it is impossible to read it without being struck by the consequences of John Rock's desire to please his Church (that he will quit at the end!). In the past forty years, millions of women around the world have been given the Pill in such a way as to maximize their pain and suffering. And to what end ? To pretend that the Pill was no more than a pharmaceutical version of the rhythm method ?" - p114
** "But the prosecutor was wrong. Enron wasn't really a puzzle. It was a mistery." - p151 (sous entendu tous les éléments d'information étaient disponible pour voir que les résultats de la compagnie n'étaient pas aussi bon que prévus, mais ils étaient cachés au milieu d'une foule d'autres éléments!).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire